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Liège
L’Expédition végétale
en approche

Mission Grand Nord

L’Expédition Végétale atterrit à Liège dans le cadre de MétamorphoseS, nouvelle étape de la mission Grand Nord.
L’équipe de scientifiques de la compagnie La Machine parcourt le monde à bord de leur aéronef autonome, l’Aéroflorale II pour interroger nos modes de vie urbains et la place de la nature en ville. Après une longue escale à Madagascar où les chercheurs étudiaient notamment le mafane (Acmella oleracea), sorte d’épinard hyper-électrique, l’Expédition végétale a repris, la voie des airs le 12 mars dernier pour son nouvel ordre de mission : le Grand Nord.
Liège sera la première escale de cette mission avant Clermont-Ferrand, Reykjavik et l’océan glacial arctique
Les scientifiques doivent entreprendre une série d’expérimentations sur la richesse et la générosité des espèces endémiques de la région de Liège à produire la fameuse énergie « phytovoltaïque ».
Pour le moment, les conditions climatiques ne permettent pas d’établir un plan de vol fiable. Mais selon toute vraisemblance, l’atterrissage devrait se faire aux alentours du 10 mai prochain.
Poussée par les vents chauds sud sud-est du désert du Soudan, l’Aéroflorale II a traversé l’Afrique et la Méditerranée le mois dernier. L’Expédition Végétale se dirige actuellement vers Liège et survole le nord de la France. On l’aurait aperçu dans le ciel de Paris il y a 3 jours.

En 2013, l’Aéroflorale II avait parcouru l’Europe sous le drapeau Nantes capitale verte européenne avec pour mission l’étude de la flore urbaine dans les villes de Bruxelles, Turin, Hambourg puis enfin Nantes.
Cette fois, l’équipage mené par le commandant FD est particulièrement intéressé par cette étape wallone. En effet, les scientifiques avaient mené une précédente mission, il y a 7 ans lors du programme « Héliantha 2000 » autour d’Anvers. Ce sera pour eux l’occasion de faire des études comparatives sur les espèces flamandes et wallonnes. Est-ce que la langue ou les idiomes locaux ont une réelle influence sur les capacités phytovoltaïques des plantes ? La question reste entière aujourd’hui.