La Machine fait sa rentrée littéraire et musicale

En cette année particulière qui nous a invité à l’humilité, au calme et à la contemplation, La Machine fait une rentrée non pas spectaculaire mais littéraire et musicale.

Machines de Ville » de François Delaroziere
propos recueillis par Philippe Dossal, édition Actes Sud & La Machine
Sortie le 30 septembre 2020

François Delaroziere avec la complicité de Philippe Dossal, publie chez Actes Sud un ouvrage intitulé « Machines de Ville ». Il nous livre son regard sur la ville et ses mutations au sein desquelles il a installé des machines pérennes capables de transporter des personnes. Ces machines habitent des espaces préalablement délaissés dont elles facilitent la reconquête. Cette réflexion sur l’urbain et le théâtre a débuté avec le Grand Eléphant des Machines de l’île et se poursuit à la Roche-sur-Yon, à Toulouse et à Calais.

Astérion le Minotaure » de François Delaroziere et Stéphan Muntaner, éditions Privat
Sortie le 08 octobre 2020

Travailleur assidu, il publie également aux éditions Privat, un livre pour enfants ; « Astérion, le Minotaure » avec son ami, l’affichiste-illustrateur, Stéphan Muntaner. Cet album jeunesse nous fait le récit du mythe d’Ariane et du Minotaure en le réinventant.

Le Gardien du Temple », musiques de La Machine de Mino Malan
d’après le spectacle de François Delaroziere
coproduction Art Melodies et La Machine
Sortie le 08 octobre 2020

Enfin, le compositeur Mino Malan complice artistique de François Delaroziere depuis trente ans, sort un premier album des musiques de spectacle de la Machine. Son titre « Le Gardien du temple » fait écho au spectacle éponyme qui a vu le jour en novembre 2018 dans les rues de Toulouse avec le Minotaure et l’araignée. Soutenu par Toulouse Métropole et coproduit par Art Melodies et La Machine, cet album se compose de 14 titres aux sonorités parfois lyriques, classiques ou rock et nous fait le récit du mythe revisité.

Un Iguane s’installe à la Cité du Dragon de Calais

« Surgi des profondeurs de la Terre, Le Dragon de Calais a fait son apparition dans la ville et a décidé d’y rester. Il vit depuis sur le front de mer et évolue sur le parvis de la plage récemment rénové, face au ballet des ferries. Le sang qui coule dans ses veines est marqué de l’ADN des animaux qui le composent. Parmi eux figurent les iguanes et les varans. Le Dragon possède une force, il émet quotidiennement un signal magnétique, une onde si puissante, qu’elle rayonne au-delà des mers. C’est un appel à sa famille. Le premier à l’avoir entendu est un iguane. Il est en route pour rejoindre le dragon. C’est l’Iguane Sentinelle du Fort Risban. Il sera bientôt suivi par d’autres sauriens. »
François Delaroziere,
Directeur artistique de la Compagnie La Machine

Un nouveau saurien s’installe à Calais

Au cours de l’été, l’équipe des dragonniers a capté un signal magnétique puissant émanant du Dragon de Calais. Les premières conclusions laissent à penser qu’il s’agit d’un appel aux sauriens qui composent sa famille. Un Iguane Sentinelle, premier camarade ‘fixe’, a répondu à l’appel et s’apprête à élire domicile sur
le parvis de la Cité du Dragon, à deux pas du front de mer dès le vendredi 4 septembre 2020.

Cette première machine sentinelle sera manipulable par le public dès la rentrée. Elle trônera sur le parvis de la Cité du Dragon de Calais en la forme d’un iguane juché sur son rocher. Il mesure 4 mètres de long et 1,8 mètres de haut. Gracieux
tel un éloge du temps qui passe, il lézarde au soleil, scrutant le port et la mer à l’horizon. Nouveau membre de la famille des machines imaginées pour Calais, il se laisse manipuler pour créer surprise et interaction à l’aide d’une commande légèrement déportée. Il est très agile, crache de l’eau, se redresse, bouge la tête et la queue, permettant à tout un chacun de devenir machiniste en herbe et de donner vie à l’animal.

Six mois de construction 

Constitué du même ADN que le Dragon, l’Iguane est aussi fait de la même peau. En effet, l’essence de bois utilisée est un pin radiata préalablement acétylisé (© Accoya) afin de résister au mieux aux embruns marins. Trois mètres cube de bois ont été nécessaires pour constituer les 78 pièces qui constituent l’Iguane.

Pour chaque machine imaginée par François Delaroziere, l’idée est de ne jamais cacher les rouages mécaniques mais au contraire de les dévoiler. Ainsi, sous les coques bois, le spectateur devine le squelette de l’animal, la structure mécanique qui permettra de mettre en mouvement le reptile. Si la structure métallique de l’Iguane a été réalisée en acier inoxydable afin de résister au mieux aux conditions climatiques et à l’humidité, le rocher sur lequel est perché l’Iguane est quant à lui en acier corten, un acier auto patiné qui peut se rouiller sans s’altérer. Cet acier est similaire à celui des containers sur lequel sera perché l’Iguane. La matière étant elle-même en mouvement, la rouille patinera ainsi ce rocher pour devenir au fil du temps, sa couleur définitive. Cette couleur rouille du rocher contraste radicalement avec les tons verts-bleus de la peau de l’Iguane.

Colorisation de la peau de l'iguane - credit photos Pauline David - compagnie La Machine

Une machine manipulable par le public

Au cœur de la démarche artistique de la compagnie La Machine, le mouvement est interprété comme un langage, une source d’émotion. Si l’Iguane ne se meut pas dans la ville, elle reste comme toutes les créations de la compagnie une machine en mouvement. Manipulé par le public, celui-ci peut ainsi bouger sa tête et sa queue, se redresser ou encore cracher de l’eau. Pour commander les mouvements de l’animal, deux ou trois visiteurs actionnent six joysticks placés sur le pupitre de commande.

Le projet calaisien se poursuit

L’arrivée à Calais de l’Iguane constitue un point d’étape qui annonce la poursuite de la transformation culturelle et urbaine de la Ville. Nouvel élément d’un univers artistique et imaginaire, l’Iguane préfigure l’arrivée de nouvelles créatures inspirées des sauriens dans différents lieux emblématiques de Calais. Chaque machine sera ainsi attachée à un lieu qui a subi une transformation : Le Dragon de Calais sur le front de mer, les machines fixes d’observation au Fort Risban, les varans de voyage au Dombuker, la famille des iguanes au Fort Nieulay et le Grand Iguane au quartier Saint Pierre.

Feu !!! un nouveau spectacle de Pierre De Mecquenem

Si la période que nous traversons nous empêche par bien des aspects de nous réunir, rien ne nous interdit de regarder dans la même direction, de partager un moment de spectacle. Il est important de maintenir le lien social, de continuer de susciter nos rêveries et de trouver l’occasion si nécessaire de se rassembler différemment ! C’est suite à ces réflexions et envies que Pierre de Mecquenem a imaginé Feu !!!  une intervention pyrotechnique surprise offerte aux habitants et visible de leurs fenêtres issu du spectacle Incandescences.
Plus d’informations sur ce spectacle ici +

Diffusion du film : Le Dragon de Calais

Dimanche 10 mai à 18h30 sera diffusé ici-même, sur Facebook, le film retraçant le spectacle du  Dragon de Calais. Plongeons ensemble au cœur de ces 3 jours qui ont vu naître le mythe créé par François Delaroziere. Tout en restant chez vous, et en attendant de se retrouver à nouveau dans l’espace public, les équipes de La Machine, la Ville de Calais, la Compagnie du Dragon et XBO Films répondront à vos questions à l’écrit dans la discussion lors de la diffusion !

Le Dragon de Calais, un film de Dominique Deluze et Sylvain Luini

Dimanche 10 mai à 18h30 sera diffusé ici-même, sur Facebook, le film retraçant le spectacle du #DragondeCalais. Plongeons ensemble au cœur de ces 3 jours qui ont vu naître le mythe créé par François Delaroziere. Tout en restant chez vous, et en attendant de se retrouver à nouveau dans l'espace public, les équipes de La Machine, la Ville de Calais, la Compagnie du Dragon et XBO Films répondront à vos questions à l'écrit dans la discussion lors de la diffusion ! N'oubliez pas d'activer le rappel pour ne rien manquer : 🔔 https://bit.ly/2WvJ2NpÀ dimanche ! 🐲

Publiée par La Machine sur Mercredi 6 mai 2020

Pour visionner le film :
Rendez-vous directement sur notre page Facebook, dimanche 10 mai à 18h30. Vous pouvez aussi activer le rappel pour être certain de ne pas manquer le rdv.

Le Dragon de Calais, un film de Dominique Deluze et Sylvain Luini d’après le spectacle de François Delaroziere à l’initiative de la Ville de Calais.

 

Suite aux mesures gouvernementales prises pour ralentir la propagation du Covid 19,  la Halle de la Machine à Toulouse, les Machines de l’Île à Nantes et la Compagnie du Dragon à Calais seront fermés jusqu’à nouvel ordre.
Plus d’informations sur leurs sites respectifs.
En attendant de vous revoir bientôt, restez chez vous et prenez soin de vous.

L’équipe de la Compagnie La Machine

Le film « Le Gardien du Temple » est en ligne

En novembre 2018 lors du spectacle « Le Gardien du Temple »,  800 000 spectateurs suivaient les pérégrinations d’Astérion le Minotaure et d’Ariane, l’araignée dans la Ville de Toulouse. Le temps de quelques jours, puis finalement pour toujours, Toulouse va vivre au rythme d’un opéra mythologique orchestré par la compagnie La Machine. Durant toute la période du confinement, la Compagnie La Machine et Xbo Films vous proposent de revivre le spectacle, comme si vous y étiez !

Pour visionner le film :

Le Gardien du Temple, un film de Dominique Deluze et Sylvain Luini d’après le spectacle de François Delaroziere. Une production Xbo-Films, co-production Cie La Machine avec la participation de Toulouse Métropole

 

Suite aux mesures gouvernementales prises pour ralentir la propagation du Covid 19,  la Halle de la Machine à Toulouse, les Machines de l’Île à Nantes et la Compagnie du Dragon à Calais seront fermés jusqu’à nouvel ordre.
Plus d’informations sur leurs sites respectifs.
En attendant de vous revoir bientôt, restez chez vous et prenez soin de vous.

L’équipe de la Compagnie La Machine

Orange Blossom à Nantes et à Paris

En 2019, la compagnie La Machine collabore avec le groupe de musique Orange Blossom afin d’imaginer une installation scénique “machinisée” dans laquelle deux bras robotisés se déploient au gré de la création musicale déroulée sur scène, telle une mécanique poétique emportée par la musique d’Orange Blossom.

Dessinée et fabriquée par François Delaroziere,  ces deux automates sont capables de se déployer sur sept mètres de haut, d’accomplir une rotation de 180 degrés, d’éclairer les cinq musiciens / acteurs sur scène, de caresser le premier rang du public ou d’envelopper la chanteuse égyptienne Hend Ahmed, reflétant  ainsi un ingénieux et fascinant tableau.

En résulte l’étonnante et entraînante combinaison entre modernité et tradition, fruit d’une exploration physique et sonore à travers le Mali, l’Egypte, Cuba et la France. Un voyage esthétique et rythmé pour ce spectacle inédit.

Sharing, concert – spectacle d’Orange Blossom
Le 5 mars 2020 à l’Elysée Montmartre à Paris
Le 6 mars 2020 au Zénith de Nantes

Le Dîner des Petites mécaniques à Toulouse

Du 13 au 16 février, le Dîner des Petites Mécaniques s’installe à la Halle de La Machine. Associée à l’inventivité du grand chef Simon Carlier, la compagnie La Machine propose un banquet exceptionnel alliant convivialité, gastronomie et… ingénierie !

Il s’agit de réinventer les arts de la table par le truchement de machines et petits mécanismes, à manier avec dextérité. La table et la convivialité sont au cœur du spectacle accompagné par des maîtres de cérémonie singuliers.

La Parade amoureuse : la construction s’achève

La Parade amoureuse fait son entrée dans la Galerie des Machines le 8 février 2020. Avant qu’elle ne rejoigne le bestiaire de l’Arbre aux Hérons, retour sur cinq mois de construction dans les ateliers de la compagnie.

Afin de séduire la femelle, le paradisier mâle ne ménage pas sa peine. Déployant son plumage sombre unique, il sautille, ouvre largement ses ailes et tourne autour de la femelle pour s’attirer ses faveurs.

Cette Parade amoureuse imaginée par François Delaroziere et Pierre Orefice et construite par la Compagnie La Machine a nécessité plus de cinq mois de construction, du point de départ, le croquis de François Delaroziere, aux derniers réglages mécaniques en passant par la conception au bureau d’études ou le travail de sculpture. La taille réduite des deux oiseaux implique une extrême précision, les mouvements mécaniques s’apparentant ici à de l’horlogerie fine. S’inspirant des parades nuptiales observées dans la nature, les constructeurs s’efforcent de reproduire les mouvements de chaque volatile, chacun pouvant effectuer une quinzaine de mouvements entre le basculement de la tête, le déploiement des ailes ou la rotation de l’oiseau mâle autour de la femelle. En outre, contrairement à certaines de nos machines, la Parade amoureuse ne possède pas d’automate ni de capteur, l’ensemble des mouvements étant commandés manuellement par les spectateurs. Les constructeurs ont ainsi dû se concentrer particulièrement sur les interactions entre les multiples mouvements et redoubler d’ingéniosité pour éviter tout conflit.

Une parade de bois et de métal

Si la structure métallique des deux oiseaux a été réalisée en acier inoxydable (afin de résister au mieux aux conditions climatiques lorsque la Parade amoureuse intégrera l’Arbre aux Hérons), pas moins de 8 types de métaux ont été utilisés pour réaliser les 32 plûmes de l’oiseau mâle, du zinc au cuivre, en passant par le laiton, l’aluminium et le plomb. Les coques bois sculptées sont quant à elle en bois de robinier, un bois très dur et résistant lui aussi à l’humidité.

La colorisation nécessite également un travail de recherche conséquent. Dans la nature, les plumes du paradisier sont les plus sombres qui existent. Même exposées directement à la lumière, elles restent d’un noir profond car elles absorbent 99 % de la lumière. Partant de couches claires, la peintre assombrit progressivement la couleur en superposant plusieurs couches. Elle apporte ensuite de la profondeur à l’animal en utilisant un glacis.  Pour reproduire le sublime plastron bleu que l’oiseau appelé aussi « Paradisier gorge-d’acier » exhibe fièrement lors de la parade, les constructeurs ont imaginé une cotte de maille d’une centaine de sequins tissés.

Colorisation - Parade amoureuse - crédit p.david
Colorisation – Parade amoureuse

La Parade amoureuse dévoilée le 8 février 2020

Fixés sur un extrait de branche du futur « Arbre aux hérons », les deux oiseaux seront manipulables par le public de la Galerie des Machines dès le 8 février. Six spectateurs auront alors le loisir de réveiller les oiseaux et de créer une parade amoureuse aussi saisissante que celles observées dans la nature.

À charge aux courageux manipulateurs du Paradisier mâle de séduire la femelle, celle-ci pouvant se révéler plus ou moins réceptive à son charme…

Passez Noël à la Machine

A Toulouse, Nantes ou Calais, la compagnie La Machine célèbre avec vous les fêtes.

Avant – Noël à Toulouse
La Halle de la Machine à Toulouse célèbre sa première année d’ouverture. Au programme,  projection de documentaire sur « Le Gardien du Temple » et un concert exceptionnel d’Orange Blossom mis en scène par François Delaroziere.  Sans oublier bien entendu, tout au long des vacances des visites de la Halle, des embarquements dans le manège Carré Sénart et des voyages à dos de Minotaure…

Plus d’informations : www.halledelamachine.fr

Noël aux Nefs à Nantes
Sous les Nefs de l’Île de Nantes, cela s’active aussi. Des sculpteurs de la compagnie façonneront des blocs de glace pour créer des animaux évoluant dans le monde des arbres et de la canopée dans le cadre de Noël aux Nef. Sous les nefs, un troupeau de vingt statues d’éléphanteaux customisés envahira les Nefs et 4 artistes seront invités à peindre 3 éléphants en live ! MIKA, Stephan Muntaner accompagné par Adrien Burnet et PEDRO.

Plus d’informations : www.lesmachines-nantes.fr

La Veillée bleue à Calais
En cette nuit la plus longue de l’année, la Compagnie du Dragon et Calaiswood vous invitent à célébrer l’installation du Dragon dans son abri sur le front de mer. Dès 16h48 précises, heure du coucher du soleil, il veillera sur sa Cité qui s’habillera de bleu à l’occasion de cette soirée inaugurale. Pour fêter le Dragon lors de cette veillée, prêtez-vous au jeu de notre dress-code : bleu nuit, bleu électrique, bleu pétrole, bleu azur, bleu indigo… bref, du BLEU !

Plus d’informations : www.compagniedudragon.com