Le Grand Bal de Barbara

Du 7 au 9 septembre 2023, Barbara et ses deux compères, Félix et Giacomo seront de retour au cœur de la ville de Esch-sur-Alzette au Luxembourg, pour célébrer dans un Grand Bal, la métamorphose de la ville et de ses habitants !

La compagnie La Machine et l’équipe de Pierre De Mecquenem reviennent à Esch-sur-Alzette pour développer la seconde phase du projet de Barbara, avec toujours pour élément commun fédérateur, le conte inscrit dans le territoire eschois.  La Nuit de la Culture, en partenariat avec La Compagnie la Machine, et les centaines de participants au projet vous invitent à une gigantesque fête de village où folklore et imaginaire se mêlent à l’identité industrielle de la région des Terres Rouges.

Au programme de ces trois jours, un « campement des animaux » installé le jeudi au cœur de la ville pour se rencontrer, fabriquer ensemble et vivre une expérience unique autour du projet. Le vendredi, les trois marionnettes géantes inviteront ensuite les habitants d’Esch et d’ailleurs à illuminer ensemble la rue de l’Alzette dans une « Grande Parade » à l’ambiance magique et enflammée jusqu’au «Village de Barbara », où les festivités dureront jusqu’au samedi soir : kermesse, découverte des marionnettes, des espaces de jeu, de la musique, des ateliers de cuisine, des concerts, une piste de danse sous les étoiles et une kermesse digne des plus belles fêtes populaires, voici ce qui attend les spectateurs pour une journée haute en couleurs … et en chaleur humaine !

Du 7 au 9 septembre 2023 – De 10 h à 00 h 30 – Esch-sur-Alzette, Luxembourg
Retrouvez toutes les informations pratiques ici +

La Symphonie Mécanique à Toulouse

Du 4 au 7 mai 2023, la compagnie La Machine présente la Symphonie Mécanique orchestré par Mino Malan et mis en scène par François Delaroziere. Une immersion sonore et poétique dans l’univers mécanique de la compagnie.

La Symphonie Mécanique
Le spectateur est convié à la visite d’un atelier symphonique et alors qu’il s’attend à écouter un concert classique, tout bascule. Il se trouve embarqué dans un voyage où se joue autre chose. L’atelier devient scène et le spectateur est immergé dans un flot d’images et de sons qui jaillissent de tous côtés. En se déplaçant, le spectateur crée son propre « mix ». Le son de la cocotte à flûte soutenu par les violons succède au xylo-à-coudre quand soudain derrière lui, l’orgue à tongs improvise avec une section de cuivres. Soudain le son de la robotbasse retentit, les palétoflammes réchauffent la peau, la Symphonie entame ses premières mesures. La magie opère…

En amont du spectacle, un atelier de construction d’instruments face au public et un Labo Symphonique avec Mino Malan sont présentés.

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Atelier de construction – du 11 au 30 avril 2023
Labo Symphonique  – du 18 au 28 avril 2023
La Symphonie Mécanique – Du 4 au 7 mai 2023
à la Halle de La Machine à Toulouse
Infos et réservations halledelamachine.fr 

Exposition « Dans les Cartons »

À partir du 4 février, découvrez l’exposition « Dans les Cartons » dans laquelle plus d’une centaine de croquis de François Delaroziere se dévoilent à l’intérieur et à l’extérieur de la Halle de La Machine à Toulouse.

En parcourant l’exposition,  le visiteur découvrira ainsi huit grandes thématiques qui traversent l’œuvre de l’artiste, du règne animal et végétal aux arts forains en passant par l’architecture. Parmi ces croquis, plusieurs sont à l’origine des grandes machines connues du grand public comme le Grand Éléphant de Nantes, Long Ma, le cheval-dragon construit pour Pékin ou encore le Dragon de Calais. D’autres croquis en revanche sont complètement inédits et n’ont jamais été présentés au public.  Ces dessins existent pour eux même, hors production spectaculaire. Ils sont un langage sensible. Une trace concrète de l’imaginaire et de la capacité de cet artiste contemporain à faire des analogies entre nature, dessin et mécanique.  Une virtuosité qui n’est pas sans rappeler l’œuvre aussi pléthorique qu’éclectique de Léonard De Vinci.

 

En imaginant cette exposition, François Delaroziere a souhaité y intégrer des machines à peindre afin de mettre le visiteur en mouvement en l’intégrant au processus de création. Cinq nouvelles machines vont ainsi rejoindre le bestiaire mécanique de la Halle de La Machine : la machine à peindre, la catapulte, la pointilleuse, la machine à dessiner avec le vent et la calligraphique. Cinq machines grâce auxquelles les  visiteurs pourront, réaliser une œuvre d’art, collective ou individuelle, mais dans tous les cas, unique.

Expo Dans les cartons - croquis f delarozeire - affiche stephan muntaner

Expo du 4 février au 30 août 2023
Halle de La Machine – Toulouse
Plus d’infos sur l’exposition : halledelamachine.fr

L’envol du Grand Héron

Pour le premier jour des vacances d’automne, le samedi 22 octobre 2022 à 16h, nous avons donné rendez-vous au pied du Grand Héron à l’arrière de l’Atelier de la Compagnie La Machine pour un vol du Grand Héron.

Vous avez été plus près de 15 000 à vivre avec nous ce grand moment d’émotion.

À son bord, les constructrices et les constructeurs de la Compagnie La Machine ont fait leur tout premier voyage sur le dos et sous les ailes de l’échassier. Une occasion unique d’observer le Grand Héron en mouvement pour le public venu nombreux soutenir le travail fourni par toutes les équipes de la Compagnie La Machine qui ont fabriqué cette œuvre.

La photo de groupe qui a conclu ce beau moment n’a pas de prix. Elle nous fait chaud au cœur.
Merci pour votre présence et votre soutien.

L’envol du Grand Héron
Rendez-vous Samedi 22 octobre à 16h sur l’esplanade des Riveurs

L’envol du Héron – crédit Jean Do Billaud

 

L’Arbre aux Hérons : L’œuvre inachevée ?

Après l’annonce faite par Johanna Rolland maire de Nantes et Présidente de Nantes Métropole hier, de l’abandon de l’Arbre aux hérons, nous avons souhaité exprimer notre incompréhension.

Pour rappel, L’Arbre aux Hérons, c’est :
– 20 ans de notre vie d’artistes et de créateurs
– des milliers de pages d’études, des dizaines de prototypes et de maquettes
– 15 animaux construits et présentés aux Nantais dans la Galerie des machines,
– des centaines de milliers de visiteurs aux Machines de l’Ile chaque année
– une équipe de 100 ingénieurs et constructeurs,
– un Grand Héron posé sur le parvis,
– des partenaires, des mécènes de tous pays
– plusieurs millions d’argent public et de contributions privées déjà engagés.

Tous sont aujourd’hui privés de leur rêve et pourront se sentir trahis car cette aventure est avant tout collective. L’Arbre aux Hérons avait déjà commencé à pousser, ce n’est pas un projet qu’on arrête, c’est une œuvre en construction qui restera inachevée. L’annonce est brutale. Aujourd’hui l’émotion domine : elle est faite de déception et de tristesse.

L’Arbre était-il juridiquement et économiquement faisable ?
On peut difficilement croire qu’après des années d’études et de dialogue avec les services de l’Etat, qui a d’ailleurs mis la main à la poche sur le projet, ce ne soit qu’aujourd’hui que les techniciens découvrent des impasses juridiques ou financières. Cet argumentaire n’est pas sérieux. Le chiffre de 80 millions d’euros est avancé aujourd’hui sans avoir été concerté, sans recherche d’alternatives. L’inflation ajoutera un coût supplémentaire, c’est vrai. C’est le cas pour toutes les opérations de la métropole et sur le territoire national. Le 9 juillet 2021, Johanna Rolland expliquait que le financement de l’Arbre aux Hérons ne représentait, avec la règle de financement choisie des 1/3 Nantes Métropole, 1/3 autres collectivités et 1/3 entreprises privées, que 0.45 % des 2.5 milliards d’investissement global sur 6 ans. Bien que le phénomène se soit accéléré, le pourcentage qu’aurait représenté l’investissement de l’Arbre aux Hérons n’aurait pas même atteint les 1%. Il s’agit donc d’un choix politique, non budgétaire.
La réalité, c’est qu’un véritable tour de passe-passe s’est effectué en faisant voter au début de l’été, le projet du Cap 44 – La Cité de l’imaginaire. Même lieu , même budget, environ 52 millions d’euros. Le choix s’est donc porté sur une médiathèque et un musée. Un projet très « sage et raisonnable » effectivement. Fera-t-il rêver dans ce Jardin «Extraordinaire» ?

Gouverner c’est décider. Ce choix unilatéral est assumé par la Maire-Présidente mais les conséquences en seront collectives. Les mécènes de l’Arbre aux Hérons, les auteurs qui ont emmené avec eux des entreprises, des donateurs de la campagne de financement participatif, des centaines de milliers de visiteurs, des nantais conquis qui ne se manifestent pas sur les réseaux sociaux et bien sûr les salariés des Machines de l’Ile et de la compagnie La Machine s’interrogent. Car cet abandon est aussi une rupture avec la méthode. La démarche engagée et soutenue par la Métropole d’embarquer l’ensemble de la société civile dans ce projet était inédite. La campagne de crowdfunding, l’engagement des entreprises mécènes dans ce projet relevait d’une démarche participative et fédératrice à l’échelle du territoire. C’est aussi cette démarche qu’on met à mal en même temps que la valeur de la parole publique.

Pourquoi opposer nécessité sociale et écologique et inutilité culturelle ?
Certains ont osé comparer cette œuvre d’art entièrement végétalisée qui a été l’élément déclencheur de la création d’un jardin public sur une friche industrielle à l’abandon, à des projets polluants sur des terres fertiles. Soyons sérieux. C’était une première, La Machine, à la demande de la métropole, a réalisé et présenté une évaluation du bilan carbone de l’Arbre qui a mis en évidence un coût carbone comparable à celui de la construction d’un immeuble de 6 étages comme il s’en construit plusieurs chaque année à Nantes. Il n’y avait rien là qui puisse choquer les consciences.

Les choix de société conditionnent le monde dans lequel nous vivons.
Pour bien vivre, l’homme a besoin de rêves et de poésie. Une société en crise ne peut pas se contenter d’éteindre les feux. Si elle ne montre pas aussi que d’autres destins existent, elle est une impasse. Nous restons convaincus que l’art dans l’espace public reste le moteur qui donne à la ville la force qui rassemble, qui transforme, qui humanise.

La devise de la ville de Nantes, « Favet Neptunus Eunti », peut se traduire de deux manières : « Neptune accompagne ceux qui voyagent » ou « Neptune favorise ceux qui osent ! ».
Voulons-nous que Nantes soit une ville sage, une belle endormie ? Souhaitons-nous oublier que c’est par son audace qu’elle est devenue l’une des premières villes où les français ont envie de vivre ?

Alors que faire maintenant ?
Toute cette énergie ne peut pas n’avoir servi à rien.
Nous refusons de croire que Nantes ne reste pas la ville que nous avons connue, innovante, joyeuse, créative.
Nous reprendrons le dialogue avec la maire présidente.
Nous devons nous parler, continuer à travailler ensemble, pour envisager l’avenir des machines, le devenir du bestiaire, le nouvel usage du Grand héron, la nouvelle figure du Jardin Extraordinaire.
Les Machines de l’Ile et la Compagnie La Machine restent un des emblèmes majeurs de la ville.
La compagnie La Machine a encore de grandes choses à faire vivre aux Nantais.
Nous avons bien d’autres idées, bien d’autres projets.
Nous vous en parlerons bientôt.

Pierre Orefice, François Delaroziere et la Compagnie La Machine

Contact presse Fredette Lampre | 06 87 77 28 71 | fredette.lampre@lamachine.fr

Les Nuits de la Culture à Esch-sur-Alzette – Luxembourg

Connaissez-vous Barbara ?

Samedi 10 septembre, Pierre De Mecquenem et la compagnie La Machine présentent « Barbara » pour célébrer la métamorphose de Esch-sur-Alzette au Luxembourg.  Dès 19 h, le public viendra accompagner les marionnettes géantes de Barbara, Giacomo et Felix lors d’une marche festive et flamboyante.

Rdv dès 19h00 dans un de ces trois lieux au choix : Place de l’Hôtel de Ville / Parking Aloyse Meyer / Op der Leier à Esch-sur-Alzette.

Ce spectacle est présenté dans le cadre des Nuits de la Culture et de Esch 2022 – Capitale Cuturelle Européenne.

Retrouvez toutes les informations sur nuitdelaculture.lu

L’Expédition Végétale a atterri à Montréal

L’immense serre volante de L’Expédition Végétale a atterri au Jardin Botanique de Montréal la nuit dernière, lundi 18 juillet à 2 h 41 après quelques manœuvres difficiles liées à l’extrême chaleur !

Les scientifiques de L’Expédition végétale parcourent le monde à bord de leur aéronef mythique, l’Aéroflorale II. Affrétée par la Compagnie La Machine, cette structure haute de 4 étages est propulsée par l’électricité produite par les plantes à son bord. Lors de leur escale à Montréal, l’équipe devra entreprendre sur le site du Jardin botanique une série d’expérimentations sur la richesse de la biodiversité de la ville et de ses environs.

Après une longue escale dans le Grand Nord où les chercheurs étudiaient notamment dans le pergélisol des pollens anciens de fleurs de tournesol d’une variété encore inconnue, voilà que l’équipage a mis le cap sur l’Amérique, pour la première fois de son histoire. Depuis sa dernière escale en septembre 2019 à Calais, dans le détroit de la Manche, L’Expédition végétale a repris la voie des airs, le 12 mars dernier, pour son nouvel ordre de mission en direction du Québec et de la métropole. Ses membres doivent entreprendre une série d’expérimentations sur la richesse et la capacité des espèces endémiques du Québec à produire la fameuse énergie phytovoltaïque.

« Nous sommes très honorés que le Jardin botanique de Montréal soit la première escale nord-américaine de L’Expédition végétale. Les recherches que mènent cette équipe de « scientifiques » hors de l’ordinaire nous donnent l’occasion d’aborder la question de l’importance du verdissement en ville d’une manière très originale
Anne Charpentier, directrice du Jardin botanique.

« Au nom de l’équipage de l’Expédition Végétale, je tiens à remercier chaleureusement le Jardin Botanique qui nous a permis d’atterrir avec l’Aéroflorale II. La faculté qu’ont les plantes à produire de l’électricité est au coeur de nos recherches. Nous allons donc explorer le Jardin Botanique et tenter de repérer les plantes endémiques à fort rendement phytovoltaïque »
F.D Commandant de bord de l’Aéroflorale II

En raison de la présence exceptionnelle des scientifiques de l’Expédition Végétale, le Jardin botanique est ouvert plus tard. Toute l’équipe de L’Expédition végétale saura ainsi faire part de leurs travaux et ne manquera pas de partager quelques-unes de leurs expériences avec les visiteurs et les visiteuses du Jardin Botanique du jeudi au dimanche, entre 10h et 22h, jusqu’à la fin de leur mission aux environs du 31 juillet. Après cette date, ils mettront le cap vers le Sud,  leur prochaine destination.

L’équipe de Scienfiques mettra ensuite le Cap vers le Sud de la France, dans la Région d’Aix en Provence autour de septembre.

La Gardienne des Ténèbres : la nouvelle chimère du Hellfest et de la Compagnie La Machine

Tandis que la deuxième semaine du festival Hellfest démarre, Ben Barbaud, Directeur de Hellfest Productions et François Delaroziere, directeur artistique de La Compagnie La Machine ont dévoilé leur futur projet pour Clisson : La Gardienne des Ténèbres. En 2024, cette chimère de 10 mètres de haut habitera à l’année le terrain accueillant le festival, devenu au fil des années un véritable lieu de promenade des habitants de Clisson, des fans du festival et des visiteurs.

Véritable projet urbain, l’entrée du festival Hellfest sera remodelée en un parvis
entièrement piéton qui accueillera également la Porte des Ténèbres l’antre de la
Gardienne, une aire de jeux pour enfants ou encore la brasserie HellCity.

 

Croquis Gardienne des Ténèbres - crédit Francois Delaroziere

 

 

 

 

La Gardiennes des Ténèbres
La Gardienne des Ténèbres est la pièce maîtresse de ce projet. Elle est à la fois une machine de spectacle et une machine de ville capable de transporter des personnes. C’est une véritable architecture en mouvement qui offre un point de vue différent de l’espace public. Cette chimère originale est un cerbère qui contrôle le passage entre notre monde et celui de l’enfer. Son buste de femme à la peau brune surmonte l’abdomen d’un scorpion.

Sculpture Maquette bois Gardienne des Ténèbres-2- Compagnie La Machine - c.p.david - cie la Machine

Faite de bois et d’acier, elle se déplace sur huit pattes, adoptant une démarche entre le crabe et l’araignée. Tous ses membres sont articulés. Sa tête et son buste pivotent, s’inclinent, oscillent de droite à gauche et de haut en bas. Sa bouche et son dard crachent du feu, de l’eau sous différentes formes et de la fumée. Elle peut mordre. Ses yeux, ses paupières, sa langue contribuent à son expressivité. Ses mains préhensibles lui permettent de saisir des objets divers. Elle peut marcher, courir, se cabrer, se coucher pour venir à la hauteur du public ou se glisser sous du mobilier urbain tel que des ponts, des lignes de tramways.

Maquette bois Gardienne des Ténèbres-2- Compagnie La Machine - c.p.david - cie la Machine

De nombreuses cicatrices, scarifications et symboles ésotériques jalonnent son corps, comme les stigmates d’une vie passée, riche et mouvementée. Son squelette d’acier est mis en mouvement par de nombreux vérins hydrauliques, pneumatiques et moteurs électriques automatisés. Un châssis porteur assure sa direction, sa propulsion et son levage. Un système son embarqué permet la diffusion de musique et également de faire entendre les cris et les feulements de la Gardienne. Atteignant 10 mètres de haut, la Gardienne des Ténèbres sera capable d’embarquer 25 personnes. La construction commencera cet été dans les ateliers de la compagnie La Machine à Nantes et sera achevée en juin 2024, pour le festival.

Le Grand Héron prend son envol

Le Grand Héron sera la pièce maitresse de l’Arbre aux Hérons qui verra le jour dans quelques années à Nantes. Le couple d’échassiers niche à la cime de l’Arbre sur des plateformes situées à 35 m de hauteur. Le plus grand des Héron est porté par un bras de manutention spécifique qui assure le mouvement d’ensemble. Il s’envole régulièrement embarquant 18 passagers pour un vol circulaire à 40 mètres de haut, d’environ 4 minutes, avec une vue imprenable sur la ville en transformation et la Loire. Lorsqu’il décolle ses ailes se déploient sur une envergure de 16 mètres couvrant les passagers à bord des nacelles. Un pilote installé dans une nacelle manipule la tête de l’oiseau lui conférant vie et expression.

Les contraintes techniques sont importantes sur ce projet, à commencer par le nombre et la complexité des mouvements du Héron. Le cou, la tête, les yeux, le déploiement des ailes, chaque élément de la machine reproduit les attitudes du Héron en vol pour recréer un battement d’aile naturel. Au cœur de la démarche
artistique de la compagnie La Machine, le mouvement est interprété comme un langage, une source d’émotion. L’étape de la mise en mouvement constitue une étape clef de la construction.
En outre, la taille du Héron, l’altitude à laquelle il sera placé et les intempéries auxquelles il sera exposé notamment une forte exposition au vent, constituent également de fortes contraintes. Les matériaux et les conceptions sont pensés en conséquence. L’ensemble doit pouvoir subir des vents allant jusqu’à 26m/s (soit 95km/h). Il est cependant apparu en cours des études qu’il était impossible de valider les calculs de descente de charge
de la structure de l’Arbre donc de sa solidité et de sa sécurité sans connaitre les réactions de cette structure mécano-soudé au vol circulaire d’un héron de 30 tonnes avec son bras et son contrepoids. Il a donc été nécessaire de construire ce Héron, puis de le faire voler au niveau du sol.

Depuis l’été 2021, le Héron a été testé à vue sur le parc des chantiers, à côté des Nefs de l’Ile de Nantes. Les constructeurs ont ainsi pu procéder à la mise en mouvement du Héron et de son bras porteur. Ces tests à vues ont permis d’enregistrer les données de ce vol, de valider les calculs et de définir les conditions d’exploitations.

Long Ma à Toulouse

Du 19 février au 8 mai, Long Ma s’installe à la Halle de La Machine de Toulouse !

C’est en s’inspirant d’une légende chinoise, la déesse de Nüwa, que François Delaroziere a créé Long Ma en 2014 pour un grand spectacle à Pékin.  Revenue à Nantes pour une grande maintenance, Long Ma s’arrête à Toulouse pour être présentée durant trois mois à la Halle de La Machine.

Long Ma à Toulouse - credit p.david-halledelamachine

Long Ma est une créature chimérique, elle observe les hommes et veille sur eux. Constituée de bois et d’acier, elle mesure 12 mètres de haut, 5 mètres de large et 45 tonnes.  Blottie à l’intérieur de la Halle, cette œuvre d’art hors norme se réveillera au quotidien, bercée par les sonorités mécaniques de l’écurie de machines.

Les Véritables Machinistes inviteront le public à découvrir l’histoire de cette machine monumentale à travers une exposition et à se laisser surprendre par la sensibilité et la précision de ses mouvements. Certains jours, Long Ma pourra s’aventurer à l’extérieur, sur la Piste, pour saluer Astérion le Minotaure et les habitants du quartier Montaudran.

Le Calendrier 

Long Ma à Toulouse - affiche stephan muntaner
Du 19 février au 11 septembre
Long Ma se réveille quotidiennement dans la Halle de la Machine


Les 16 et 17 avril : Long Ma, le spectacle
spectacle gratuit sur la Piste des Géants
Les équipes de la Halle de La Machine et la Compagnie La Machine vous invitent à vivre deux jours exceptionnels durant lesquels la Piste des Géants devient une immense scène pour un grand spectacle. Inspiré d’un mythe chinois, un vent épique soufflera autour de la Halle de La Machine.


Du 19 avril au 8 mai :
Long Ma devient Machine de ville en transportant des spectateurs sur son dos.

Toutes les informations sur www.halledelamachine.fr